Grâce au jeu confondant de diversité de Patrick Catalifo on passe constamment de la farce macabre à à la tragédie la plus sombre. Il se confirme que cet acteur qu'on a vu d'une si frappante justesse chez Claude Stratz, Jean-Pierre Vincent ou Patrick Pineau est de ceux capables d'emprunter la voie royale tracée par Michel Piccoli et consorts. Claire Lasne a eu l'idée saugrenue et poétique de lui donner -outre des partenaires d'une qualité inégale- des compagnons d'un calibre bien différent à savoir un vautour et des grands ducs qui traversent la scène qui du coup prend des allures de donjon de légende.
L'oeil et l'oui sont donc constamment à la fête. On ne peut que déplorer qu'un spectacle d'une fougue aussi sanglante n'ait pas trouvé preneur dans la région parisienne
Du 24 mars au 3 avril Théâtre des Célestins Lyon
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