La pièce dépeint des personnages infichus de comprendre les codes culturels de leurs hôtes à savoir le mari et la belle soeur de la défunte. La mère (Annie Mercier), femme pétrie de bon sens imite maladroitement les courbettes de ceux qui les reçoivent, le père ( Jean-Jacques Moreau) apparaît comme un homme sans aspérité qui n'essaie pas d'imiter les comportements à ses yeux insolites de la famille avec laquelle sa fille avait refait sa vie. Le premier époux (Bruno Forget) de cette dernière semble en proie à un inextinguible remords dont on ne connaîtra jamais la cause. La pièce conserve d'ailleurs tout du long des zones d'ombre. Le frère a, quant à lui, visiblement les nerfs en pelote en partie sans doute à cause de la présence de son ex beau frère qu'il ne porte pas dans son coeur.Se trouve également présente une amie de la défunte (Catherine Vinatier) qui, établie depuis de nombreuses années au pays du soleil levant, est familiarisée à ses coutumes.
Parfaitement vissé, ce spectacle qui pourtant tourne autour de la pensée de la disparue déclenche à mainte reprises des sourires. L'excellence des comédiens japonais comme de leurs partenaires français y est évidement pour beaucoup.
Du 24 au 27 mars Théâtre National de Bordeaux
Le 7 avril Dole Scène du Jura
les 21 et 22 avril Villefranche Théätre
Du 5 au 7 mai Grenoble MC2
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