On trouve pèle mêle dans cette représentation joyeusement branque des chansons, des séquences de cabaret, des discours peu orthodoxes sur la condition féminine et des scènes de jeux. L'une des comédienne se fait la malle en disparaissant comme une souris dans le trou d'un mur puis réapparaît. La scène sur laquelle l'autre actrice déverse un cageot de légumes sur le plateau transforme celui-ci en foutoir. Pour ajouter à l'incongruité de la situation les lumières changent sans cesse d'intensité et un gars braque sa caméra sur les deux filles aux conduites déréglées.
La scène la plus chavirante est celle où l'une des deux comédiennes dit à un mec qu'on ne verra pas : câline-moi, arrose -moi, asperge-moi, bourre-moi. Ce duetto est à particulièrement recommander à ceux que séduisent les spectacles gorgés d'inventions et qui réservent de plus des replis inattendus.
Jusqu'au 29 mars Maison de la Poésie
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire