La mère attentive mais à côté de la plaque tantôt l'inonde de sourires, tantôt lui donne des ordres qui donne à la jeune fille l'envie de l'envoyer bouler. Une phrase que l'aînée adresse à sa plus jeune soeur en dit long : toi tu as des chances de t'en sortir car tu es née après la guerre. Et la famille d'apparaître comme la métaphore d'un pays qui fut durant des décennies la proie d'un conflit meurtrier. La pièce signée Lucy Caldwell est de la meilleure veine. On n'en dira pas autant de la mise en scène encore balbutiante de Mélanie Leray. Si les comédiennes qui incarnent la mère et Laurie sont impeccables, le reste de la distribution n'est pas au diapason. On regrette aussi l'utilisation intensive de la vidéo devenue la tarte à la crème de tous les spectacles qui se veulent à la pointe de la modernité.
La pièce se clôt sur un flash back poignant où l'on voit Laurie à l'heure où elle s'envole, couverte de présents, du nid familial et où aucun de ses proches ne devine chez elle la menace d'un effondrement.
Jusqu'au 13 mars Théâtre National de Bretagne
1 commentaire:
Je reviens de Leaves, de Lucy Caldwell, mise en scène par Mélanie Leray, du Théâtre des Lucioles. Un spectacle de plus, de cette même compagnie, que je trouve fade. Où est donc leur audace, des première créations 5Fassbinder, notamment) que j’avais appréciée ?
Les Lcuioles m'ennuient de plus en plus
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