mercredi 5 novembre 2014
By heart Performance de Tiago Rodrigues
A une époque où les richesses se concentrent chez une minorité et où par, voie de conséquences, les budgets accordés à la culture diminuent de façon drastique de jeunes artistes portugais inventent des outils de création inédits. Ainsi Tiago Rodrigues qui à 37 ans vient d'être nommé directeur du Théâtre national de Lisbonne. D'abord seul en scène cet auteur et metteur en scène, à propos duquel on ose parler d'engagement poétique, se retrouve, par une astuce qu'on ne dévoilera pas, entouré de dix comparses. Et le spectateur de (re)découvrir la splendeur des sonnets de Shakespeare, ou des vers de Mandelstam Point du tout effrayé par la mauvaise réputation qu'a aujourd'hui la pensée, il se réfère à celle si percutante de l'essayiste de la littérature George Steiner. Et, raconte entre autres histoires, celles bien réelles mais qui frôlent avec l'indicible de Nadejda Mandelstam ou de sa propre grand mère qui, comme le fit l'écrivain Ray Bradburry dans "Farenheit 451", trouvèrent le moyen d'empêcher que disparaissent par le feu ou de leur mémoire des écrits qu'ils chérissent. Et sur lesquels on a, à l'issue de la représentation, l'envie irrépressible de se précipiter;
Jusqu'au 14 novembre Théâtre de la Bastille tel 01 43 57 42 14
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire