Comme sous l'effet des sortilèges de la brume de Londres, il découvre en lui lorsqu'il sort la nuit, une imagination carnassière laquelle lui fait commettre des actes meurtriers. Ainsi en buvant des potions de sa fabrication, il se retrouve de plus en plus fréquemment dans la peau de Hyde son double maléfique. Une de ses mains puis les deux et ensuite sa poitrine vont être recouvertes d'une pilosité exubérante. Les changements de lune vont avoir sur son esprit une influence décisive.
Lorsqu'il redevient le fréquentable mister Hyde il se transforme en une sorte de greffier de ses propres actes. Parfois il décide de mettre un terme aux apparitions du monstre qui l'habite mais il ne reste jamais longtemps dans ces heureuses dispositions. Il n'aura d'autre solution que d'en finir mais enregistrera avant de disparaître une confession qui en dit plus long qu'il n'a jamais été fait sur la dualité primitive de l'homme.
Denis Podalydès se montre dans ce monologue l'un des interprètes de sa génération les plus doués et avides d'aventures à haut risque. Comme cette belle leçon de ténèbres.
Les 12 et 13 mai Maison de la Culture d'Amiens A partir du 7 janvier Théâtre National de Chaillot
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