Il est clair que Jean-Michel Rabeux qui met en scène Les Quatre jumelles de Copi est aussi partisan que ce dernier de la radicalité artistique. Avides de frasques et adorant s'exploser avec des substances illicites les personnages apparaissent dès leur surgissement d'une sorte de terrier où ils semblent avoir goûté de noirs délices comme des énergumènes aux identités sexuelles incertaines et aux liens familiaux on ne peut plus fantaisistes
Si la mort couve tout au long de la représentation, elle n'est jamais définitive. Une jumelle sur qui l'héroïne a fait son effet ou qui a reçu une balle dans le buffet s'écroule, reste sans vie puis se remet sur pied. La rationalité chez Copi a pris la tangente. Ses seuls maîtres sont, à n'en pas douter, les surréalistes que débectent toute situation porteuse de sens.C'est pourquoi cet esprit épris de strass, de paillettes, de vaudeville, de cabaret mais aussi de tragique reste sans postérité.
L'excellence burlesque de Claude Degliame dont les partenaires Georges Edmond, Marc Merigot et Christophe Sauger sont au diapason et dont le langage de charretier fait plier de rire ou donne des envies de fuite rendent ce spectacle parfaitement étranger aux modes et aux courants
Jusqu'au 23 juin Théâtre de la Bastille tel 01 43 5742 14
vendredi 25 mai 2012
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