samedi 23 janvier 2010

Tous les algériens sont des mécaniciens de Fellag

Après une longue et triomphale tournée Fellag est de retour avec ce spectacle qu'il joue avec sa compagne Marianne Epin. Le début est irrésistible où il décrit ses compatriotes qui dès qu'une voiture tombe en panne ont tous une solution infaillible pour la faire redémarrer et s'emploient à la mettre en pratique. C'est d'autant plus cocasse que pour le reste ils se montrent , contrairement aux chinois si travailleurs et de plus en plus nombreux dans le pays, totalement insoucieux de lendemain. Le but de 50% d'entre eux est de rejoindre la France écrit un quotidien. Apprenant cette nouvelle Fellag fait remarquer que le journaliste à certainement négligé d'interroger les autres 50% de la population.


A travers les vicissitudes que connaît un couple installé dans un bidonville avec sa nombreuse progéniture et une une foule de parents venus de la campagne qui n'ont pas trouvé un toit, il décrit, mais toujours par le biais d'anecdotes croustillante, une société tout en déséquilibre. Avec un allant infatiguable il dépeint la vie oisive mais riche d'excentricités de ses voisins et autres connaissances.

On peut évidement regretter le temps où les récits qu'il emboîtait étaient davantage ceux d'un conteur d'une rafraîchissante poésie et où il touchait avec une sidérante impertinence aux tabous sociaux. Il s'est aujourd'hui assagi, ne porte plus ses attaques contre la corruptions des élites politiques de son pays et des religieux qui jouent aux commissaires politiques. Mais sa popularité est restée aussi forte que par le passé.

La preuve : quand à la fin de la représentation il danse sur une musique de mariage aux inflexions mélodiques, il n'est pas un spectateur qui ne tape dans ses mains.

Bouffes Parisiens tel 01 42 92 42

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