samedi 5 novembre 2011

Chronique d'une haine ordinaire de Pierre Desproges

"Plus je connais les hommes plus j'aime mon chien, plus je connais les femmes moins j'aime ma chienne" Ce qu'il fait bon en ces temps d'hibernation intellectuelle où domine le politiquement correct de réentendre Pierre Desproges faire la nique aux bien pensants avec une ironie qui fait blêmir. Disparu en 1988 à l'âge de 48 ans il avait, comme l'écrit Michel Didym qui signe le spectacle, le courage de la haine. il n'arrête de fait de tenir des propos séditieux, de dézinguer à tout va.

il pousse l'effronterie jusqu'à injurier le public, cette "assemblée de zozos" et surtout à railler la maladie qui l'emportera. il est de nombreux moments où l'on rit jaune. Adversaire résolu de la "beaufitude" il accable de sarcasmes les homophobes, les antisémites mais aussi les tempéraments pusillanimes.

Ecrire que Christine Murillo et DOminique Valadié sont excellentes est nettement en dessous de la vérité. On n'imagine pas meilleures passeuses de ces textes dynamiteurs que ces deux comédiennes que n'intimident aucune subtilités du langage ou de la pensée.

La Pépinière théâtre tel 01 42 61 44 16

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