Disons le d'emblée Les Brigand n"est pas mais alors pas du tout de la qualité de La vie parisienne du même Offenbach. Si cet opéra bouffe appartient aux forces vives de la culture française et que le public se réjouit en écoutant des rengaines populaires dont il est familier depuis l'enfance, il aurait - il suffit d'écouter les commentaires durant les entractes - su gré à Macha Makeïeff et à Jérôme Deschamps, les deux maîtres d'oeuvre, d'élaguer un texte long et répétitif.
Par ailleurs, on en est averti depuis belle lurette, les responsables de l'Opéra comique qui s'étaient déjà dans les années 90 attaqués à ces Brigands obsédés par les pépètes mais finalement bons gars, dirigent de main de maître leurs acteurs-chanteurs. La forte identité des costumes contribue, elle aussi, à la presque réussite de l'entreprise.
On le sait pertinemment :là où les deux metteurs en scène sont le plus à leur affaire est lorsqu'ils tournent les situations en dérision. Il est deux scènes : celle de la maréchaussée abonnée aux mauvaises pioches et celle des espagnolades où un faux hidalgo fait la roue suffisent à se payer des tranches de rire.
Un spectacle plaisant mais qui ne laissera, à l'exception de scènes particulièrement truculentes, guère de souvenirs.
Jusqu'au 5 juillet Opéra Comique tel O8 25 01 01 23
samedi 25 juin 2011
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