Le passé dont on ne peut faire table rase si l'on tente de changer le cours de ces temps impitoyables se rappelle à notre souvenir par à la présence sur son lit de mort d'une vieille femme, juive polonaise arrivée en France dans les années vingt. On comprend sans peine que cette aïeule est la grand mère de l'écrivain-metteur en scène. Ceux qui s'élèvent contre les musiciens qui jouent de la musique klezmer n'ont rien compris au film dont ils sont les acteurs.
Grâce à la présence d'interprètes dont la présence en impose et d'une suite de scènes qui se déroulent simultanément et parfois derrière un rideau où ne se meuvent que des ombres, ce spectacle avec ses scènes désaccordées se termine sur un bal d'une poésie infinie qu'il n'est pas interdit de voir comme un ferment de l'avenir.
A partir du 22 septembre Jusqu'au 7 octobre Aux Abbesses tel 01 42 74 22 77
11-14 nov Théâtre national de Bordeaux
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